à
L'œuvre !
NE PLUS SUBir, agir
« Nous voilà dans les cordes. »
Nous sommes groggy face à un flux inextinguible de mauvaises nouvelles, contraintes, crises qui s’entrechoquent et s’amplifient.
Et ça va continuer : les records de température se succèdent sans discontinuer ; les nappes phréatiques, déjà contaminées, accumulent les résidus de l’agriculture chimique et les polluants éternels rejetés par les industriels ; la fertilité chute et la santé mentale (notamment des plus jeunes) se dégrade à une vitesse et dans des proportions alarmantes ; les démocraties subissent les coups de boutoir de la corruption, du narco-trafic, du populisme, des guerres (chaudes ou hybrides) menées par des dictateurs ; les services publics (santé, éducation, justice, police, audiovisuel…) sont exsangues, les inégalités se creusent, sans perspective de réforme fiscale pour enrayer le recul de l’état et de l’intérêt général.
Agir pour faire face
Le GIEC et l’IPBES ont conjointement modélisé l’interaction entre biodiversité et climat. Nous ne pouvons pas séparer les deux principales dimensions de l’urgence écologique mais devons les piloter de concert :
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Le but : régénérer le vivant
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Le moyen : réduire la consommation de ressources
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La mesure de notre succès : enrayer la hausse des émissions de gaz à effet de serre
Nous prenons le parti d’aborder ce cahier des charges avec enthousiasme et détermination, pour nous donner du cœur à l’ouvrage et pour susciter l’adhésion et la mobilisation de nos parties prenantes.
Nous souhaitons donner une dimension populaire à nos recommandations et nos projets, pour allier action écologique et création d’emploi, santé et environnement, culture et solidarité.
Nous déclinons ainsi trois registres d’action pour faire face à l’urgence écologique :
AGIR
POUR LE VIVANT
Agir AVEC le vivant n’exclut pas la modification du génome, la destruction des aquifères ou des sols, la déforestation...
Agir POUR le vivant c’est au contraire maintenir et renforcer les fonctions écosystémiques dont nous dépendons pour notre alimentation, notre énergie, nos textiles, nos bâtiments, nos procédés industriels (consommateurs d’eau), notre santé, notre culture… et pour nous adapter au changement climatique.
En pratique, agir en jardinier, c’est planifier le plan de culture, anticiper les cycles des saisons, mais aussi savoir s’adapter rapidement quand l’orage gronde.
AGIR
POUR LA Sobriété
L’extractivisme épuise les ressources et conduit à la surproduction, et aux pollutions associées. Le temps est la ressource la plus critique pour faire face à l’urgence.
Agir en pompier, c’est le moyen pour intervenir efficacement avec le moins de ressources nécessaires. Être efficace dans une situation d'urgence, c'est gagner du temps, ce qui requiert de décider vite et d'intervenir avec le moins de matériel possible, et ce qui suppose d’avoir anticipé les risques et les modalités d’intervention et assure d’être efficace.
agir
ensemble
L’urgence écologique ne connaît pas de frontière, et les plus pauvres et les plus fragiles sont les premières victimes des dégradations écologiques. Nous devons bâtir une infrastructure résiliente, pour le plus grand nombre.
Agir en entrepreneur c’est faire face à une inefficacité de marché, concevoir des innovations, déployer ses ambitions, c’est aussi rassembler des équipes, des clients, des fournisseurs, des financeurs…
La réduction des émissions de gaz à effet de serre est une mesure simple pour des actions complexes : elle est le gage que les océans, les forêts et les sols continueront à fixer le carbone, que les solutions seront déployées à la bonne échelle et pas seulement au service d’une minorité.
